Murmures, doux murmures.
Lorsque vient la nuit, mais que le sommeil ne l'accompagne pas.
Ces murmures, des voix dans ma tête.
La mienne, la tienne, la sienne. Eux aussi, je les entends.
Et cette voix que je ne connais pas, mais qui me terrifie.
Cette voix à la noirceur d'encre,
Humiliation profonde, lorsqu'elle me dit que je ne vaux rien.
Douleur ancrée en moi, lorsqu'elle me dit que je ne suis rien.
Inexistante, l'ombre de moi-même, un fantôme dans vos vies.
Vos voix, l'écho des lueurs sauvages du matin dans la nuit,
Elles m'appellent comme dans l'incantation des psaumes divins.
Est-ce pour me sauver ou suis-je au contraire le salut que vous attendez ?
L'ange déchu, celui à qui on a pris ses ailes.
Le démon sanctifié, celui à qui on a donné sa couronne.
Qui suis-je au final ?
Et cette voix murmure encore, doux murmure.
Je ne suis rien.
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