Pages

Bienvenue !

Bienvenue sur ce blog.

C'est mon antre et mon havre de paix où j'expose librement les sentiments qui m'animent et mes vagues de créativité.


Afin de faciliter des lectures parfois désordonnées, je vous invite à utiliser cette liste d'articles à votre droite. Ils sont au moins dans l'ordre chronologique ici, contrairement à la mise en page sommaire du blog (restreinte par l'utilisation de Blogger ...).

Les commentaires sont naturellement attendus, n'ayez pas peur de moi ;)


Bonne lecture !

2 déc. 2016

Un matin de décembre ...



"Arrête de t'en faire."
"Laisse lui du temps ..."
"Essaye de comprendre, aussi."



Pourquoi dois-je passer pour la méchante ?
Lorsqu'elle construit des espoirs qu'elle vient détruire.
Lorsqu'elle me repousse avant de mieux revenir ...
Pour finalement, encore, repartir en me laissant comme une conne.

Ce sont mes limites, qu'elle cogne constamment. 
Ma patience, qu'elle tiraille au quotidien lorsque je garde mon calme.
Ma tolérance, qu'elle fusille jour après jour avec sa remise en question.
Ma compassion, qu'elle ruine à petit feu avec ses crises à chaque semaine.


Mon envie de vivre, à me traiter comme une fautive alors que je ne fais que l'aimer ...
Passionnément, sans retenue, comme j'ai aimé la vie avant elle.
Mais alors que je l'aime elle, je n'aime plus cette vie couverte d'obstacles.
Je l'aime elle, à me fracasser contre ses barrières.
Je me déteste, à me laisser aller à ce qu'elle cherche.
Ma destruction, lente et douloureuse.
Ma perte, sur ce chemin dont je ne reviendrai jamais.

Elle m'a fait lui promettre de ne jamais briser son coeur ...
Sans que je ne me rende compte qu'elle allait, en réalité, briser le mien.
Mais si j'abandonne maintenant, je serais la méchante.

Je serais celle qui aura été comme toutes les autres.
Je serais celle qui aura brisé ses promesses.
Je serais celle qui l'aura trahie, brisée encore une fois.
Je serais celle qui aura été l'égoïste.


"Tu n'es qu'une connasse égoïste !"
Peut-être qu'elle a raison, la pute, au final. Ou pas.
Car elle me démolit, mais je suis toujours là.
A attendre en silence qu'elle me donne son dernier coup.
Le coup de couteau, qui me tuera.
Le coup de grâce, qui me m'achevèra.
Si c'est ce que tu veux, vas-y : tue-moi.

.

Exode 20.13 : "Tu ne tueras point." - [ 23.03.2016 ]



Charlie.
Paris.

Et maintenant Bruxelles ?
Excusez-moi si j'en perds mes mots, mais ces sentiments me nouent la gorge.

La peur ...
L'angoisse ...
L'incompréhension ...



Nous qui prônons un monde d'amour ... Un monde où - utopie au goût d'aigre-doux - nous nous aimons les uns et les autres. Nous nous soutenons les uns et les autres. Nous nous comprenons les uns et les autres. Humanité ? Dans vos rêves ...

De toute mon âme, je souffre de voir que nous nous déchirons pour des choses aussi controversées que la religion. La religion, c'est quoi ? Une croyance. Une croyance en une doctrine truffée d'idéologies fondées sur un concept aussi con que "Aimons-nous les uns les autres" ... mais attention, uniquement ces autres qui nous ressemblent ! Surtout, alors, lynchons ces autres qui sont différents. Ceux qui n'ont pas la même couleur que nous - que ce soit l'épiderme, les cheveux, les yeux - et ceux qui n'ont pas la même langue que nous. Ceux qui donnent aux dieux un nom différent et ceux qui, au nom de dieu, se croient différents. Ceux qui sont originaux - penseurs, artistes, prônant le côté bobo - et ceux qui sont rebelles - anarchistes, déviants, prônant la liberté. Faites-nous rentrer dans un carcan - faites-nous prisonniers - et faites-nous aimer les mêmes choses.

Evidemment, ça n'arrivera jamais. Vos carcans ont le parfum immonde de l'extrémisme. Cette odeur dégoûtante d'un totalitarisme rejetant tout ce qui n'est pas conforme à vos lois - ces lois, toutes plus connes les unes que les autres, issues de ces textes religieux que vous interprétez au gré de vos envies malsaines et meurtrières. Vous tuez au nom de Dieu, au nom d'Allah - mettant à feu et à sang ces nations qui n'ont rien demandé. Vous tuez au nom de Dieu, au nom d'Allah - assassinant des innocents qui avaient la vie devant eux. Au nom de QUI ?

D'un dieu qui, s'il était vivant, s'il existait même, vous punirait de faire couler le sang des Hommes. Les Croisades auraient été condamnées au même titre que le terrorisme religieux de l'Etat Islamique, se ventant d'être une entité représentant la pureté d'une religion commune et de son dieu.

Vos guerres de religion deviennent une guerre civile. La religion - faut-il vraiment mettre un pluriel dénominant la même imposture sous différents noms ? - est attaquée au même nom qu'actuellement la couleur de notre épiderme. Jusqu'au visage de l'Homme, nous portons cette discrimination - comme s'il exprimait l'extrémisme religieux, alors qu'il est seulement le représentant de nos origines. Origines communes, diverses, variées et mixtes se lisent dans nos yeux, du bout du nez à la courbure de nos lèvres. Origines communes, car avant d'être ces Hommes dont la religion a fait des esclaves d'un dieu dont l'existence reste infondée, car avant d'être ces Hommes qui se différencient de noms, de nationalité, de langue, de coutumes et d'idées, nous étions des Hommes. Tout simplement. 

.

Re-loop ...




Explosion de sérotonine ...
Le même rythme, entêtant, qui nous vrille le cerveau.
Loop. Loop. Re-loop. 

Les mêmes scènes, marche avant, marche arrière.
Stop !

Reset.

On recommence.
Un cachet, un autre. 
Sleepy head, sleep all day.

Explosion de sérotonine ...
Le même rythme, entêtant, qui nous vrille le cerveau.
Loop. Snare. Loop. Snare. Re-loop.

Les mêmes scènes.
Flash-back !

Marche avant, marche arrière.
Paie ta clope.
Stop !

Reset.

On recommence.
Un cachet, un autre.
Sleepy head, sleep all day.

Loop. Loop. Re-loop.



24(0) ans



L'âge est un chiffre.
J'ai 24 ans, mais c'est comme si j'en avais 240.

J'ai 24 ans, l'âge de l'indécision.
J'ai 240 ans, l'âge de toute détermination.
Je sais ce que je veux, mais je ne sais pas.
Je sais qui je suis, mais je ne sais pas.

Je connais ma route, ce chemin tout droit dessiné : une femme, un amant, des enfants, une maison, un chien, un chat, un divorce.
Mais je ne veux pas de cette route, sortie tout droit d'un moule.
Ce n'est pas moi, mais c'est moi en même temps.
Ce paradoxe, de faire le caméléon sur cette chemise bariolée qu'est la vie.

Je suis un saumon, la vie à contre-courant.
Mais la fatigue me berne à me laisser porter comme une truite. 
Je rêve de grandes choses, des idéaux.
Mais c'est toujours moins douloureux d'adopter la simplicité.



La nuit, je vois les espaces vastes des plaines africaines endormies.
Les contrées enneigées de l'Alaska, la tundra sibérienne qui s'étale vers l'horizon.
La mer et l'océan, tendres, et les tempêtes qui font son agitation.
Ces images merveilleuses qui m'échappent au réveil, ne laissant que le cri d'impuissance des âmes torturées parcourant la vie.
Ces âmes auxquelles je ressemble tellement que je crois être comme elles,
Alors que je suis tout sauf le sosie de ces vagabonds de l'infortune. 

Ca m'fait mal ...



Ca m'fait mal,
Mais je suis encore là.
Ca m'fait mal,
Mais je tiens à toi - je ne m'en irai pas.

Tes maux, qui deviennent les miens.
L'impuissance, te voir souffrir sans rien pouvoir changer ...
Pas à pas, te tenir gentiment la main.
Te dire sans arrêt qu'il faut continuer d'avancer ...

Pour moi, prêcher cette "bonne parole" que je ne sais pas utiliser
Et ça m'fait mal
De te donner tout ce que j'ai,
Et ça m'fait mal
De te regarder pleurer ...

Mais ainsi je suis, ainsi sois-je ...
Mais ainsi tu es, ainsi sois-tu. 

Si cette vie n'est qu'un jeu,
Pour toi, j'en paierai le prix fort.
Si c'est seulement le temps de l'orage,
Sur moi, je prendrai peut-être tous les torts.

Ca m'fait mal ?
Peut-être que oui, peut-être que non.
J'ai toujours le coeur qui cavale,
Qui piétine la raison.

C'est drôle de se dire qu'on tire de l'expérience de nos erreurs
Et qu'on se plait, à les refaire encore.
Corps à corps, coeur à coeur ...
Toujours, toujours la même chose, la même et encore.

Ca m'fait mal, oui et non.
Ai-je eu raison de crier ton nom ?
Dans l'écho funeste du tonnerre,
Aux échos de cette putain de guerre.
Ces combats qui me ravagent,
Comme une vague qui projette un naufragé au rivage.

J'ai le coeur qui s'arrache,
Mais je te tends encore les bras.
J'ai le sourire qui se gâche,
Mais ma main, toujours, te rattrapera.

Et ça m'fait mal, ça m'fait mal,
Mais c'est comme ça.
Je resterais toujours moi.
Le coeur qui saigne, mais qui cavale.


Putain, qu'est-ce que ça m'fait mal ...

Cupidon, t'es un connard !




On avait dit qu'on arrêtait de refaire les mêmes erreurs.
On avait dit que c'était fini de chercher des p'tites frayeurs ...



Pourtant, j'ai recommencé.
Tu as récidivé.
Ta flèche, maladroite, a traversé mon coeur pour le mettre dans ses mains.
Caricaturant le passé dans un croquis du futur ...


Je lui retrouve les mêmes traits, les mêmes manies. Parfois les mêmes mots. Vérité. Mensonge. Secret. Est-elle celle que j'ai mis sur un piédestal ? Que se cache-t-il sous sa gueule d'ange ? Est-elle l'écho de mon passé ? Est-elle le cri de mon futur ?

C'est encore la même rengaine, ce chemin sinueux. Tortueux jusqu'aux songes qu'il accapare. Un chemin pavé d'embûches, un chemin infernal, aux relents de l'enfer … Et dans ma course folle je me précipite, élancée sauvage, droit vers les nuages.

Aurais-je su que c'était le brouillard ? Je ne suis qu'une aveugle, dans le pays des sentiments. Là où les espoirs se confondent avec la réalité, je ne distingue rien et mes rêves grandissent en fantasmes. Ces utopies, comme des échelles, dont je me casse la gueule en me brisant le coeur …


On l'a fait. On recommence. 
On récidive dans l'amour sans condition.

Je fais ce que je peux ...



Ça sonne comme une excuse, encore.

Des mots qui s'envolent et résonnent comme l'écho de cette résignation tranchante. Je fais ce que je peux, ouais, mais ce n'est pas ce qu'il faut. Je m'échine, je me décarcasse et tout ce qu'il reste est ce sentiment cuisant de l'échec moral, de n'avoir su faire encore mieux, encore meilleur ... 

Tu me dis que ce n'est pas à moi que tu en veux, j'le sais. Mais je m'en veux à moi de n'être pas celle qu'il faut, de n'être pas la combattante aux armes sanglantes et d'en être réduite aux confins de moi-même à rester cette gamine terrorisée que la moindre secousse submerge d'une frustration douloureuse et d'une angoisse permanente. D'en être réduite, parfois, au statut de l'animal cerné dans un coin, qui montre les dents, qui grogne, qui griffe, qui cogne. D'être, en fait, ce qu'il y a de plus mauvais en moi - cette négativité constante de l'être, du miroir de mon Ying et de mon Yang.

Morte ...



Morte. Ce que je suis.
Morte. Ce que je suis car je ne ressens plus rien.
Il ne reste qu'une douleur ancrée en moi, sourde, muette, mais vivante. Vivace, tordant les intestins et vrillant le coeur ...

Mes yeux fixent l'infini, ne voient même pas ce que tu me montres. Tu es en retard, toi qui tenais tant à me sauver ... Et tes mots et tes caresses ne changent rien, je suis morte. Depuis ce jour et depuis un moment. Morte en attendant que tu me sauves, morte en attendant que tu viennes me chercher ...

Morte, mais pas encore enterrée. Morte, terrifiée. Morte, pétrifiée.
Morte, comme tu ne m'as jamais vue.
Morte, mais toujours encore en vie.

Lamentations



>> Noires, sont les ombres de cette nuit qui m'engloutissent. Noires comme le néant, le chaos. Cette peur élémentaire qui vient étreindre mon coeur à mesure que je laisse l'amour entrer en moi et écraser mes certitudes les plus profondes à coup de ces songes aux couleurs de toi. Ces couleurs qui anéantissent la grisaille monotone de mes jours solitaires, mais qui fait renaître la noirceur du passé et ses traumatismes dont même les meilleures clés n'ont su trouver la serrure.


>> Brise moi les os une fois, deux fois, trois fois. Dix fois. Cent fois. Mille fois. Rien ne fera plus mal, désormais. La douleur n'est rien, le mal n'est rien. Tu m'as tuée lorsque tu m'as brisé le coeur et qu'il a cessé de battre dans ta poigne farouche, tu m'as tuée. Comme ça, et de bien d'autres façons.

Don Juan, combat à la vie - [ 31.08.2016 ]




Ils m'appellent un don juan, un coureur de jupons au féminin.

Mais ils ne voient pas, derrière les frasques, derrière les éclats de rire, le coeur en moi qui se déchire. Ils ne voient pas la course au désir charnel comme l'issue, non pour eux c'est la cause. Alors que je ne cherche que la tendresse dans ce monde à la violence inouïe, que je ne cherche que l'amour dans un univers de haine.

Mais ce n'est pas un jeu et ces jupons n'ont guère plus la couleur des passions endormies. Ils ne sont que l'amas de lambeaux d'une vie fragile, où les coeurs se meurent et les sentiments s'étouffent. Tout n'est qu'être, paraître, faux semblants dans un monde réel - l'issue pour moi est virtuelle.

Ce qui me sauve causera ma perte, car l'amour des autres est aussi la faiblesse de l'Homme. Humanité prête au combat, la rage au ventre et des maux dans la tête, je viens arracher l'amour ... A ceux qui n'en donnent pas, jamais, pour le rendre à ceux qui en ont besoin.

Robin des Bois des sentiments, je suis une renarde rusée qui joue à coup de manipulation. Le chantage affectif fait de moi victime et fait de moi bourreau, j'ai su m'en faire une arme. Mais je n'ai pas l'armure et c'est ce qui me brise, me faire du tort à moi-même en sauvant des coeurs. Les sauver et les briser mais se libérer et y donner un nouvel envol. Est-ce cruauté ou compassion, que d'asséner le coup décisif qui change une vie ?

Je ne sais pas si c'est moi qui grandis, ou le cynisme qui vient m'asséner sa maturité. Mais j'ai compris que la vie est faite de claques, qu'on peut encaisser sans jamais se débattre. Un jour ça s'arrête, mais on s'effondre. Faut-il être à genoux ou parer les coups ? Etre la victime, être un résistant ? Et c'est ce sentiment qui nous brûle qui se fait notre carburant, comme il se joue de nous il se joue de vous.

Don Juan, combat à la vie
Rendre l'amour à ceux qui l'ont perdu.