« Voleuse ! »
Tu t’es enfuie dans les nuits
sombres et tortueuses de mon existence, emportant avec toi ce que j’avais de
plus précieux.
Mon cœur ô combien de fois émietté ne bat qu’au rythme du tien. Ma volonté ô combien de fois ébréchée ne
vit qu’au travers de la tienne. Je ne suis qu’une ombre de plus à parcourir ce
chemin que tu traces dans la vie, muette et silencieuse dans ton dos.
Ma raison ô combien de fois
étouffée n’écoute que la tienne. Ma conscience ô combien de fois culpabilisée
ne s’apaise qu’avec la tienne. Je ne suis qu’une ombre de plus à parcourir ce
chemin que tu traces dans la vie, muette et silencieuse dans ton dos.
Et dès que je pense à toi, mon
corps ne m’appartient plus. Je ne suis plus saine d’esprit ! Tu me rends
folle et mes bras se tendent vers toi, ma douce, dans l’attente d’une mort
divine. Ce repos qui viendra lorsque toi, ma voleuse d’âme, tu auras compris qu’il
ne te reste rien de plus à prendre que ce dernier souffle d’existence que je t’adresse.
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