La frustration monte. Elle sent son coeur qui cogne contre ses tempes, ses oreilles se ferment au monde autour d'elle et tout ce qu'elle ressent, elle ne l'aime pas. Ses poings se serrent, ses ongles rentrent dans sa peau mais elle n'a pas mal. Elle n'a plus mal.
Dans son esprit, les pensées vrillent - bruyamment comme le son constant d'un moteur ... Elle s'entrechoquent avec une telle violence que la douleur est lancinante. Si les maux physiques sont loin d'elle, la torture mentale, elle, ne s'efface pas. Elle s'installe, vicieuse et perverse, sans se laisser déloger ... Et les mots tournent, tournent, tournent, ... sans jamais s'arrêter mais en laissant à chaque fois cette cicatrice marquée au fer rouge, qu'elle chérit comme un souvenir malsain de l'obsession masochiste dont elle est victime.
Car elle n'est pas le bourreau, non. Elle est la victime tourmentée de ces harcèlements moraux, de ces paroles injurieuses et de ces comportements dégradants. Mais la violence est sa réponse aux violences - et si elle n'est que la victime, voici qu'elle devient le bourreau. C'est elle qu'on va pointer du doigt lorsqu'il faudra désigner le coupable.
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NEVERMORE.
When enough is enough.
When you've done your best - and it's not enough.
When you've fought long enough.
When you've fought hard enough.
When nothing ever goes your way ...
And when it's all down to you ...
You are the failure.
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