Chef, quelles sont vos preuves ?
Vous parlez de nos torts et de nos travers sans nous connaître et sans nous voir à l'oeuvre, en croyant les "on dit" de ces clients-rois mécontents, sempiternels râleurs et éternels insatisfaits.
Mais chef, quelles sont vos preuves ?
Vous me reprochez - à moi, toujours loyale, toujours dévouée et toujours à mon poste en 4 ans - d'être impolie ?
>> Bonjour, madame. <<
>> Merci. <<
>> Voici votre monnaie. <<
>> Voici votre billet. <<
>> Au revoir, madame. <<
>> Bonne journée. <<
De quel droit osez-vous seulement remettre en doute mes rudiments de politesse alors que le client-roi arrive avec ses gros sabots, nous jette sa monnaie dans les mains comme on ferait à un SDF et nous crache au visage ? Vous, si autoritaire dans votre office, venez un instant derrière le nôtre pour encaisser non pas la monnaie mais les gros mots des petiots du coin, aussi vulgaires que l'exemple même du grand frère - ce crétin qui se croit au dessus de tout, agressif et violent avec le monde entier ...
Vous lui reprochez - à elle, toujours souriante, toujours chaleureuse et toujours à son poste cette année - d'être impolie ? De quel droit osez-vous seulement remettre en doute sa sympathie alors que le client-roi arrive avec ses gros sabots, nous montre qu'il enfreint les règles car il s'en fiche et nous envoie promener ? Vous, si autoritaire dans votre office, venez un instant derrière le nôtre pour encaisser non pas le respect mais les reproches des pseudo-rebelles du coin, aussi anarchistes que l'exemple même du soixante-huitard - ce crétin qui se croit au dessus de tout, casseur et diffamateur avec le monde entier ...
Vous lui reprochez - à elle, toujours souriante, toujours chaleureuse et toujours à son poste cette année - d'être impolie ? De quel droit osez-vous seulement remettre en doute sa sympathie alors que le client-roi arrive avec ses gros sabots, nous montre qu'il enfreint les règles car il s'en fiche et nous envoie promener ? Vous, si autoritaire dans votre office, venez un instant derrière le nôtre pour encaisser non pas le respect mais les reproches des pseudo-rebelles du coin, aussi anarchistes que l'exemple même du soixante-huitard - ce crétin qui se croit au dessus de tout, casseur et diffamateur avec le monde entier ...
Mais c'est certain que l'ombre de vos bureaux vous empoisonne l'existence, lorsque nous - travailleurs francs - cuisons dans la canicule de ces chaudes journées d'été. Vous vous plaignez d'avoir des frissons avec cette clim' qui tourne sans interruption ? Nous nous plaignons d'avoir des insolations avec cette chaleur qui souffle sans interruption. Chacun son métier et chacun dans son bureau, chacun ses avantages et chacun ses inconvénients. Mais ne venez pas nous dire comment remplir ce rôle que vous n'avez jamais eu, comme nous ne vous disons jamais ce que vous faites de travers lorsque tout le monde pourtant le sait ...
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